ENSAE Paris - École d'ingénieurs pour l'économie, la data science, la finance et l'actuariat

Victor Huynh, élève-ingénieur en deuxième année

Victor HUYNH est élève en deuxième année de cycle ingénieur. Recruté via le concours économie et mathématiques, il passé son bac dans le lycée Evariste Galois à Noisy-le-Grand, avant d’intégrer une classe préparatoire EC/S au lycée Janson-de-Sailly à Paris.
Victor Huynh, élève-ingénieur en deuxième année

Pour vous aider à y voir plus clair dans l’offre des formations d’ingénieurs qui vous sont proposées après les concours, les élèves et anciens élèves de l’ENSAE Paris prennent la parole tous les mercredis et partagent leur expérience.

 

Pourquoi avez-vous choisi d’intégrer l’ENSAE Paris ?

Pour être honnête, je n’avais jamais envisagé d’intégrer l’ENSAE Paris avant de passer les concours de deuxième année de prépa. En effet, en ECS, notre but principal était d’entrer en école de commerce : très peu d’informations nous étaient alors données sur l’ENSAE, on nous disait seulement que c’était une bonne école où l’on faisait des maths, discipline à laquelle j’avais commencé à prendre goût seulement à partir de la prépa. Je me suis alors inscrit à son concours d’admission, d’autant plus que ce dernier ne me contraignait pas à passer d’épreuves écrites supplémentaires. Après y avoir été déclaré admissible, je me suis présenté à ses oraux à la dernière minute, sans vraiment y croire, afin de soulager ma conscience.

Le jour des résultats, j’ai appris mon admission sur liste d’attente à l’ENSAE, et mon rejet à l’ESSEC, seule Parisienne à laquelle j’avais été admissible, à cause de ses tests psychotechniques. A cette époque, j’avais encore la mentalité typique du bon élève de prépa qui refuse d’intégrer une école hors du TOP 3. C’est alors en apprenant l’existence à l’ENSAE Paris de doubles diplômes avec ces dernières, que j’ai envisagé de l’intégrer. Je l’ai mise comme unique vœu sur SIGEM et ai fini par y être admis définitivement.

Qu’avez-vous pensé des enseignements de première année ?

En arrivant à l’ENSAE, je m’attendais à beaucoup de maths : les enseignements du premier semestre en 1A-ECO [Ndlr : élèves de première année entrés par les concours économie], qui consistaient en une remise à niveau des élèves non-issus de prépas scientifiques, m’ont alors grandement plu. C’était un semestre que j’ai trouvé très passionnant, et dans la continuité de la prépa ECS : nous avons approfondi de nombreuses notions mathématiques intéressantes que nous avions parfois mentionnées brièvement ou survolées en classe prépa, comme les tribus ou les topologies…

Le deuxième semestre a été pour moi un tournant. Alors que nous faisions essentiellement des maths au premier semestre, nous avons commencé à avoir des cours plus variés : économie, informatique, sciences sociales…

C’est en particulier dans les matières de programmation (Python, Analyse numérique, introduction aux bases de données) que je me suis découvert une passion. Cela m’a fait repenser mon projet professionnel : alors que je voyais originellement l’ENSAE Paris comme un moyen d’intégrer une école de commerce Parisienne, j’envisage désormais d’y rester en troisième année pour m’orienter dans la data.

Avez-vous découvert certains aspects de la formation ou de l’école en général que vous ignoriez ?

Lorsque j’étais encore en prépa, j’étais habitué aux publicités des écoles de commerces vantant la vie étudiante dans ces dernières, et je croyais naïvement aux clichés sur les écoles d’ingénieur. Sur ce point, j’ai été agréablement surpris en arrivant à l’ENSAE Paris, qui propose une grande variété d’associations opérant dans des domaines très divers, allant du conseil à l’humanitaire. Alors que certaines écoles de commerce sont réputées pour leur vie associative « sectaire », les associations de l’ENSAE Paris sont relativement accessibles, même les plus importantes comme la Junior-Entreprise dont je fais partie.

En outre, j’ignorais l’importance de la programmation à l’ENSAE : en ECS, du moins dans ma prépa, on ne nous parlait que de sa force en finance/maths.

Recommanderiez-vous l’ENSAE à celles et ceux qui vont passer les concours prochainement ?

Je recommande l’ENSAE à tout étudiant ouvert à l’idée de suivre une formation complète en mathématiques, économie et programmation : c’est une école où l’on continue d’apprendre de nouvelles compétences concrètes, où l’on sent que l’on progresse, et où l’on continue d’être ambitieux, sans pour autant se faire écraser par la pression comme en prépa, car les opportunités proposées en 3A sont nombreuses. En dehors des doubles diplômes avec les écoles de commerce, il y a aussi ceux avec d’autres écoles d’ingénieur françaises, avec Sciences Po ou avec des grandes universités étrangères

Étudier à l’ENSAE, c’est aussi suivre un enseignement de qualité à moindre coût, à côté des frais de scolarité exorbitants des grandes écoles de commerce.

Finalement, l’ENSAE se distingue par son environnement riche, en recrutant des profils variés : étudiants de prépas scientifiques, littéraires, économiques, mais aussi venus d’universités ou d’autres grandes écoles et étudiants étrangers, ce qui permet de superbes rencontres.